Préhistoire, nouvelles frontières

Préhistoire, nouvelles frontières, un ouvrage dirigé par Jean-Michel Geneste, Philippe Grosos et Boris Valentin

 

Plusieurs chercheurs de l’UMR 8068 TEMPS (Fanny Bocquentin, Élisa Caron-Laviolette, Catherine Perlès, Catherine Schwab et Boris Valentin) font partie de la cinquantaine ayant contribué à cet ouvrage synthétique aux ambitions multiples.

Interrogeant la provenance de cette discipline qu’est l’archéologie préhistorique et l’évolution de ses rapports avec bien d’autres sciences, il s’agit tout d’abord de faire le point sur l’état des avancées en cours, d’en proposer comme une cartographie. Mais il s’agit tout autant, d’une part, de porter un regard critique sur l’épistémologie que cette discipline déploie et, d’autre part, de mener une réflexion sur les défis qu’il lui faut relever afin de se rendre pleinement visible.

C’est pourquoi quatre axes de questionnements, réunissant une cinquantaine d’intervenants, ont été privilégiés : le rapport au temps (et à l’histoire plus récente), l’évocation de quelques récentes percées scientifiques, la confrontation aux autres sciences humaines, le partage du savoir au-delà des cercles savants.

En cela cet ouvrage, à l’instar de ce qu’a finalement toujours été la préhistoire, se veut résolument interdisciplinaire. Aussi mobilise-t-il des archéologues aux compétences multiples, des anthropologues, des historiens, des philosophes. Seule une telle interdisciplinarité peut nous permettre d’esquisser à petites touches les nouvelles frontières, dynamiques, mouvantes et toujours prometteuses, de la préhistoire.