Laurence Garenne-Marot

Domaine de recherche

Formée à l’archéométallurgie au département d’anthropologie de l’University of Pennsylvania (USA) par des pionniers de la discipline (R. Maddin, J. D. Muhly et V. C. Pigott), j’ai soutenu un mémoire de Masters of Arts sur la métallurgie du cuivre à l’époque pharaonique. Puis pendant sept années, j’ai participé aux activités du département de Préhistoire-Protohistoire de l’Institut IFAN – Cheikh-Anta-Diop de Dakar, prenant part à de nombreuses missions archéologiques dans diverses régions du Sénégal tout en élaborant ma thèse de doctorat sur l’archéologie du cuivre et de ses alliages en Sénégambie sous la direction de Jean Devisse, professeur d’histoire de l’Afrique ancienne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Mes travaux ont porté sur le cuivre (et ses alliages), son commerce et sa transformation dans l’Afrique de l’Ouest des deux millénaires de l’ère chrétienne. Certains travaux parmi les plus récents –sur les lingots de cuivre retrouvés au sud du Sahara, témoins du commerce transsaharien– ont été faits en collaboration avec Benoît Mille, ingénieur au C2RMF et membre de l’UMR 8068 TEMPS. J’ai ensuite élargi mes champs de recherche aux données archéo et ethno-métallurgiques de l’Afrique centrale en analysant, entre autres, le mobilier métallique des cimetières de l’Upemba (République Démocratique du Congo). Les écrits pionniers d’A. Leroi-Gourhan sur le geste technique et l’ethnologie des techniques ont beaucoup inspiré une des thématiques abordées : l’ancienneté du tréfilage en Afrique centrale.

Domaine d'enseignement

Archéologie et arts de l’Afrique (niveaux : Licence – Master)

Programmes de recherche

– 2015-2020 : Projet de recherche financé par la Politique scientifique fédérale belge « Egyptian and sub-African Copper Metallurgy » (EACoM), piloté par le département de l’Egypte ancienne du Musée royal d’Art et d’Histoire (MRAH, Bruxelles) en collaboration avec le Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC, Tervuren), la Katholieke universiteit Leuven (KUL) et l’Université libre de Bruxelles (ULB). Grâce à une approche pluridisciplinaire, le projet a porté sur l’étude et la recontextualisation des artefacts liés à la métallurgie du cuivre dans les collections égyptiennes du RMAH et les collections archéologiques et anthropologiques du MRAC avec un cadre analytique commun, en se concentrant sur les processus de fabrication ; l’objectif final étant de valoriser les aspects techniques de diverses collections dormantes.

Bibliographie sélective