Dans le cadre du cycle de séminaires “Habiter le monde : Choix, pratiques et impacts” de l’ école doctorale Espaces, Temps, cultures (ED 395), la séance du 25 janvier 2024 sera consacrée aux contraintes et adaptations nécessaires pour pouvoir habiter dans des environnements extrêmes. Elle fera l’objet de trois interventions :
Entre aridité et altitude. Adaptations humaines à des environnements extrêmes à la fin du Pléistocène dans le désert d’Atacama et les Andes sud-centrales, par Katherine Herrera-Godoy (UMR 8068)
Vivre et nomadiser dans le froid : analyse des choix d’habitats auprès des Évènes éleveurs de rennes de Iakoutie, par Nicolas Bureau (UMR 8068)
Le système hydraulique des premières mégapoles, le cas de Larsa au début du second millénaire (Iraq du sud), par Régis Vallet (CNRS, UMR 8068) et Lucie Cez (UMR 7041)
Ce cycle de séminaires questionnera les choix d’implantation de l’humain dans son milieu, les pratiques des espaces domestiques et leur impact sur la nature. Quels critères ont prévalu à la sélection d’un espace naturel et quelles stratégies d’adaptation y ont été mises en œuvre ? En quoi les pratiques de ces espaces reflètent-elles les structures et dynamiques sociales des communautés ? Ces questionnements pluridisciplinaires seront abordés sur le temps long (de la préhistoire la plus ancienne à l’actuel) et dans des régions et milieux variés. Nous chercherons à éclairer les raisons qui sous-tendent les manières d’habiter le monde (économiques, sociales, symboliques…) et la diversité ou complémentarité des installations humaines dans le paysage. Une approche des temporalités, incluant la stabilité et la mobilité, les rythmes et les cycles des occupations humaines, interrogera la relation de l’homme à son milieu.