Monique Olive

Domaine de recherche

Mes recherches sont centrées sur le Magdalénien et j’ai abordé ces sociétés tardiglaciaires principalement à partir du site d’Étiolles (Essonne), dont j’ai été co-responsable avec Yvette Taborin et Nicole Pigeot dès la première campagne de fouilles en 1972 et dont j’ai assuré la direction de 2001 à 2016.
A Étiolles, je m’intéresse au mode d’organisation de ces groupes magdaléniens dans l’espace, à l’échelle du site et du territoire. Ainsi un rôle primordial est attribué à l’habitat et à l’organisation des individus dans leurs campements, avec pour objectif une étude sociologique des groupes magdaléniens venus s’établir sur ce campement des rives de la Seine. Ainsi mes travaux ont été consacrés à rechercher la fonction et la diversité des unités d’occupation de ce site qui se manifeste doublement, dans la diachronie et dans la synchronie. J’ai étudié tout d’abord l’unité d’habitation P15, et ses unités satellites associées et j’ai participé à l’étude de l’unité S27/Q31. Récemment, en collaboration avec Nicole Pigeot, nous avons effectué l’analyse palethnographique d’un campement constitué de deux habitations contemporaines, U5et P15, qui témoignent d’une réalité sociale complexe et des comportements d’entraide et de partage communautaires. Actuellement, je reprends l’étude de l’unité W11 en collaboration avec L. Mevel et M. Biard.
J’ai également travaillé en Italie, où j’ai conduit, dans les années 2000, un programme de fouille et de recherche sur un habitat épigravettien de plein air, le site de Campo delle Piane dans les Abruzzes.

Bibliographie sélective